Aujourd'hui, ce site créé dans le cadre d'un TPE s'arrète théoriquement donc avec lui. Nous sommes aujourd'hui au mois de Juillet 2007, soit trois mois après l'élection présidentielle. Les quatre élèves ayant tenus ce blog passent tous les quatre en terminale.
   Sur le plan de la campagne, Nicolas Sarkozy qui comme nous l'avions vu possédait une campagne internet très importante avec un budget de plus de 2 millions d'euros pour celle-ci est aujourd'hui président. Ségolène Royal, qui possédait le 2e budget le plus important, légèrement derrière son adversaire perd au second tour.
   Ainsi les deux candidats ayant les deux plus gros budgets internet finissent aux deux premières place. Nicolas Sarkozy avec son site interactif et sa NS TV ont été un média important de sa campagne, avec des studions de production de vidéo et l'exclusvité des droits images du candidat durant ses meeting et le rendez-vous du 6 mai place de la Concorde. Ségolène Royal parlait elle d'un Web participatif.
   Ces résultats sont néanmoins à prendre avec des pincettes du fait que les deux candidats présents au second tour étaient les deux attendus, et qu'aucun candidat "inconnu" n'a fait de score très important grace à sa campagne internet. Le rôle de cette cyber-campagne n'est néanmoins pas à nier, révélant d'importantes affaires, des chocs et offrant sans doute quelques milliers de voix aux candidats les plus séduisants sur leur sites. Néanmoins cette campagne ne s'est comme dit précédement pas jouée sur internet, pas encore.
    Aujourd'hui, 2 mois après le second tour, sarkozy.fr n'est plus alimenté, la dernière vidéo en date étant la passation de pouvoir entre Dominique de Villepin et François Fillon, ce dernier étant interviewé par la NS TV lui demandant ainsi de la cloturer. Le site reservira-t-il? L'avenir nous le dira. Le président l'utilisera-t-il? Le possible candidat Sarkozy pour 2012 le reutilisera-t-il?
    Le site désirdavenir, de Ségolène Royal, est lui toujours actualisé, servant de base à la politicienne qui garde ainsi ses internautes dans ses nouveaux combats. Veut-elle en faire une arme ou juste une page servant à rapporter ses interview télévisé et ses importants discours? Il semble actuellement servir à la seconde idée.
     Ainsi cette campagne sur le net est finie pour ces présidentielle, mais le rôle d'internet continue. Récemment une vidéo de Patrick Devedjian le montrait appelant la candidate MODEM "cette salope". Le politicien s'est depuis excusé sur son blog et par voix de presse, suite aux critiques de concert de la classe politique. De gauche, du centre comme de droite. D'autres coups médiatiques apparaitront sur cet outil internet que Devedjian a qualifié suite à cette affaire de "totalitaire" sur son blog.
    Le sort de ce blog? Comme pour les sites de Royal et de Sarkozy nous verrons. Une discussion à la rentrée amènera peut-être à le continuer, en rapportant par exemple les affaires sorties d'internet et les manœuvres politiques formées grace à lui, ou alors cette note est peut être la dernière.

Bonjour, nous sommes quatre élèves de 1 ère Es créant ce blog dans le cadre des TPE 2006. Le sujet de notre TPE est le « mariage » actuel entre la politique française et l’Internet. En effet, les politiques prennent en compte ce nouveau média pour leur campagne politique. La problématique à laquelle nous allons tenter de répondre est : "En quoi Internet revêt un aspect primordial dans la politique d'aujourd'hui?"

  Pour cela nous allons suivre un plan en deux parties. En premier plan nous étudierons d’abord la place des politiciens dans Internet et la manière dont ceux-ci l'utilisent pour faire parler d'eux et soigner leur image, ainsi que d'autres moyens d'utilisation de cet outil. Nous étudierons en seconde partie la place des électeurs, internautes dans la politique, leur réaction face à cette forme de politique, l'utilisation et autre moyens détournés dont ils en font, en sachant critiquer ou soutenir leur candidat.

  INTRO

  I/ La place d'Internet pour les politiciens

  1) L'évolution d'Internet dans la politique

  2) Une image de marque soignée grâce à Internet

  3) d'autres utilisations d'Internet dans la politique

II/ La place essentielle d'Internet pour les électeurs/internautes

   1) Un meilleur moyen d'accès à la politique

   2) Internet un moyen de soutien dans la politique

   3) Internet un moyen de critique

Comme cela a toujours été le cas dans l'histoire des communications, chaque nouveau moyen de communication entraine de nouveaux modes de communication. Loin de n'être qu'un simple tuyau destiné à transmettre les données électroniques, Internet est un nouveau moyen de communication ascendante, horizontale et transversale en rupture avec le modèle classique, linéaire et vertical de la communication politique.

En ce sens, la "Net-Politique" n'est pas la simple transposition de la politique traditionnelle sur un média neutre et inerte. La netpolitique emprunte de nouveaux canaux qui ouvrent de nouvelles perspectives à l'information, à la mobilisation, à l'engagement, à la participation politique et à l'action civique. Ce mode de communication inédit s'affranchit ainsi en partie du passage obligé que représente les mass médias pour accéder à l'espace public. Le Net a ouvert une brèche dans l'espace public qui ne se refermera pas, bien au contraire. C'est une nouvelle forme de communication politique, une nouvelle façon de communiquer entre politiciens et électeurs.

L'évolution d'Internet dans la politique :

Internet « nait » réellement dans les foyers vers 1992, mais c'est seulement en 1998, alors qu'environ 15% des foyers français sont équipés d'une connexion Internet, que la politique française commence à saisir le pouvoir de ce média, de ce qu'on appelle maintenant le « cinquième pouvoir »

En effet, l'UDF (Union des Français, au centre-droit) est le premier parti français à créer son site, il en résulte un nouveau lien entre les politiciens, et les électeurs.

 

Le Parti Socialiste a suivi, en mettant en ligne un blog. Ce format, différent du site proprement dit, permet d'actualiser rapidement pour établir un lien de proximité temporelle avec l'électeur. Ce dernier peut-être ainsi rapidement au courant des dernières actions ou idées de son parti.

<img>http://rassembleragauche75.free.fr/media/Rose.jpg</img>

Le blog à aussi un autre avantage, exploité vers les années 2000 par les Verts (Parti Ecologiste) : celui des commentaires des articles. Les électeurs peuvent interagir directement sur les articles du blog politique pour ainsi contester ou proposer leurs idées.

Ainsi, le blog permet à l'homme politique de prendre en compte les opinions de ses électeurs pour proposer une politique en accord avec ce dernier. 

Ainsi, Internet permet au parti et aux hommes politiques d'avancer ensemble vers une démarche commune. 

Cette domestication d’internent dans le jeu politique est, historiquement, moins tardif dans le monde anglo-saxon, mais s’étend dès la fin des années 90 au reste de l'Europe. Les animateurs du jeu politique -personnels politiques, médiatiques, militants...- vont acquérir savoir et pratiques, leur permettant d’orienter à leur profit les possibilités techniques du Réseau. Les usages en campagne - en campagne électorale- ne constituent à ce titre qu’une dimension particulière de la conduite de la communication politique. Lors des campagnes on peut observer comment le politique se situe entre pratique quasi-publicitaire et développement de formes variées d’interactivité utilisant un support en réseau. Pour autant, on ne saurait réduire Internet et le politique au moment de la campagne électorale, moment décisif mais réducteur du champ politique durant lequel jouer Internet pour son effet de vitrine est le plus tentant.

 

Sur Internet les candidats soignent tous au maximum leur image de marque, pour paraitre près des  internautes et électeurs. Récemment, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal ont tous deux souhaités leurs voeux aux français sur Internet avant de les souhaiter publiquement. Une information reprise par les journaux décortiquant les différents décors. Ainsi dans sa vidéo, Ségolène Royal apparaît en tailleur coloré, sur fond blanc avec une branche de houx derrière elle, Sarkozy en tailleur sombre avec derrière lui un fond bleu accompagné d'un logo UMP. Ainsi la candidate socialiste s'adresse à tous les Français, son adversaire de droite s'adresse surtout aux sympathisants UMP. De plus le tailleur coloré de Royal montre que cette dernière cherche à se démarquer de ses adversaires en costumes sombres.
   Néanmoins, ces vidéos ont vite été reprises pour les tourner en dérisions. Une image de marque donc difficile à soigner. Sur la vidéo qui suit, les sous-titres portent en dérision ses paroles.

Parodie Ségolène Royal
envoyé par marie-sego

 

Des candidats soignant aussi leur image à l'aide de la convivialité et de la destination de leurs sites ou de celui de leur parti. Le site de la présidente de la région Poitou-Charente, désir d'avenir se veut ainsi convivial, un site de campagne proche des électeurs. Nicolas Sarkozy a lui essuyé des reproches du fait qu'il n'a pas vraiment de site de campagne, ou du moins n'avait pas le jour de son entrée officielle en campagne. Il publie lui des vidéos sur le site de son parti notamment celles des forums et de ses allocutions, permettant aux sympathisants de suivre ses idées et sa campagne.

   Nous voyons ainsi que les deux favoris du sondage ont une politique Internet différente. La candidate de gauche se veut proche des gens, communautaire, à l'aide par exemple du site segosphere,  le candidat de l'UMP  veut lui être proche surtout de ses sympathisants et non pas de tout le peuple.

    Mais le net permet aussi aux candidats moins médiatisés de se faire remarquer à l'aide de la toute puissance du bouche à oreille du web. Certains pour rire ou critiquer, sans grand sérieux et ici avec vulgarité, d'autres, candidats sérieux et réels font passer leurs idées. C'est le cas de Nicolas Dupont-Aignant, le candidat de la droite libérale qui s'adresse à ses lecteurs sur son blog NDA 2007 où il explique en première page les raisons de sa candidature. Ce dernier a fait le choix d'un site au design simple et convivial pour être proche des internautes, en blanc avec une bannière et une colonne bleues.

 

-Tout d'abord une des diverses utilisation d'Internet est que pour le parti de l'UMP, plus particulièrement celui de Nicolas Sarkozy, est la création d'une plateforme de blogs pour les militants afin "de diffuser leurs idées, d'avoir la plus grande  lisibilité possible, mais aussi d'expliquer les choses quand ils estiment qu'elles ne sont pas comprises" explique Thierry Solère, responsable de la stratégie Internet à l'UMP (informations tirées de "20 Minutes")

-Une autre utilisation a atteint l'Amérique, qui peut modifier la politique extérieure d'un pays. Cette utilisation est apparue dans les camps américains en Irak et en Afghanistan surtout. Cet emploi permet aux GI d'écrire sous formes de blogs leurs récits de guerre. Bien entendu leurs récits sont contrôlés par les autorités américaines afin d'éviter la divulgation par mégarde de détails dangereux pour les troupes, dévoilement qui entraîne une dégradation (informations tirées de "L'Express" du 7/12/2006).

 

   En effet, on remarque alors qu’Internet n’a pas uniquement un rôle informateur en ce qui concerne la vie politique. De plus Internet n’est pas seulement un moyen qui peut nous permettre d’afficher la préférence de nos partis ainsi que les défendre dans de nombreux forums (cf. Internet un soutien). L’utilisation de celui-ci peut être également une arme terrible pour dénoncer les hommes politiques, leur parti ainsi que leur idées. En effet, à la suite de recherches sur Internet nous avons abouti à des résultats qui démontrent le coté totalement péjoratif des hommes qui exercent ce métier. Ces critiques sont présentes sous différentes formes qui sont: _ les jeux vidéo : Ceux-ci, sont des jeux gratuits, libres d’accès présent dans de nombreux sites de jeux gratuits et qui ont généralement pour objectif de plaire à l’utilisateur. Par conséquent il y a généralement une rubrique «politique » ou le joueur contrôlera un homme politique qui sont souvent populaire tel que : Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal etc. . .

Dès lors, le jeu nous dévoile une vision grossière comme par exemple : José Bové qui doit détruire un fast food : Macdonald car ce restaurant Américain s’oppose aux idées de ce dernier.

Si ces jeux ne paraissent pas apporter de risques, ils restent tout de même influents. En effet, ces sites sont le plus souvent utilisés et visionnés par des enfants de bas ages. Par conséquent ils peuvent apporter une certaine influence et une très mauvaise vision de la politique à ces jeunes enfants.

 Cf. le jeu de José bové sur notre site, ou encore sur uzinagaz un jeu sur Sarkozy ou le principe est de nettoyer la banlieue au Karcher

 

 

_ le trucage : Dans cette partie nous constatons que c’est le recours le plus utilisé. En effet même si les trucages sont présents sur Internet, ils le sont aussi utilisés dans les rues par des spots publicitaires mêmes si ils restent trop peu important. Ces trucages sont des sortes de trompe l’œil qui veulent nous donner deux visions. En premier la personne (l’homme politique) qu’on critique et par quel moyen on va chercher à le ridiculiser. C’est alors que nous avons trouvé sur Internet un site qui a pour objectif de critiquer ces personnes mais cela sous forme d’affiche de cinéma célèbre. Si la vision est surtout basée sur un effet comique, cela s’avère tout de même une arme terrible 

 

En voici quelques exemples :

 

Dans ce contexte, les auteurs de cette image comparent Jean Marie le Pen comme le plus grand dictateur et chef nazi : Adolf Hitler. En réalité sur cette affiche de cinéma était exposé le dictateur nazi par conséquent ils vont le remplacer par Le Pen car ce dernier appartient au gouvernement d’extrême droite. Dès lors on vise à l’exagération.

Un autre exemple:

 

Dans cette affiche, on dénonce les principaux membres du parti socialiste. Ou on critique leur action qui n’aboutissent à rien et ne font pas avancé la gauche au sein de l’état Français.

Les personnes qui font l’objet de ces affiches sont des personnes dont leur identité n’est pas présentée. On ne sait pas qui font ces trucages mais on remarque qu’ils ne prennent position en vers certains politique puisqu’il critique aussi bien l’extrême gauche, la gauche et à l’inverse la droite et l’extrême droite.

 

Cf. www.politicmovies.info 
 

_ Enfin la dernière partie concerne les forums ou les chaines de mail qui sont transmise dans de nombreuses boites à E-mail. C’est le recours le plus utilisé de nos jours et tout le monde peut y participer, en ce qui concerne les forums une simple inscription suffit et pour ce qui est des E-mail, on peut recevoir de nombreuses critiques sur le gouvernement. Si ces E-mails restent très rare, leurs nombres sont considérablement augmentés lors des évènements politiques importants. Ca été le cas lors des élections présidentiels de 2002 ou nombreux ont été les mails se mobilisant contre Jean-Marie le Pen, ou encore lors de la crise du CPE en 2006 ou des informations de rassemblement pour les manifestation contre la nouvelle loi adopté par Dominique de Villepin.

 

Ce site diffuse la vidéo de Ségolène Royal qui « agresse » une jeune militante. Ces actions et paroles ont provoqué alors de nombreux commentaires vis-à-vis des internautes dans les forums dont on distingue alors deux catégories : d’une part ceux qui la défendent et de l’autre les internautes qui profitent de « son humeur » pour la critiquer et ridiculiser.
http://www.suchablog.com/index.php?2006/09/19/1657-nolwenn-et-segolene-le-clash

 

De même, dans ce site, l’auteur critique ouvertement la représentante du Parti Socialiste. On remarque que pour ce fait, il utilise aussi bien les vidéos, les citations, ou encore les images truqués. Ceux-ci une nouvelle fois dans le but de ridiculiser.

http://moisegolene.blogspot.com/

 

Internet peut être effectivement une arme contre la politique de plus rien ne semble l’arrêter car aucune sanction n’a été donnée à ce jour. En effet ces consultations de sites sont beaucoup plus fréquentes que les vrais sites politiques car ce dernier demande un minimum de compétences informatiques. Et du temps. Seules les personnes intéressées par la politique font donc l'effort de se renseigner activement à l’inverse les sites qui eux, cherchent à ridiculiser ces hommes politiques sont beaucoup plus libre d’accès.

 

 

Internet permet une facilité d’information et d’utilisation de la politique pour différentes raisons :

Tout d’abord le fait de rester chez soi confortablement assis devant son ordinateur est un atout car, de cette façon, on peut se renseigner sur la politique plus rapidement, pas besoin de se déplacer dans le siège de tel ou tel parti pour avoir des renseignements, il suffit d’un simple clic pour avoir toutes les informations qu’il nous faut.

De plus, Internet confère une certaine facilité puisque sur les différentes pages on trouve toutes les informations classées par rubriques faciles de compréhension et d’utilisation, ces rubriques sont plus compréhensibles qu’une multitude de brochures.

Enfin grâce à Internet on peut prendre le temps de réfléchir avant de poser des questions aux partis qui nous intéressent.

-Avec Internet, on peut adhérer à différents partis politiques sans avoir à se déplacer et remplir beaucoup de papiers puisqu’il suffit juste de remplir le stricte minimum d’informations et de donner une adresse mail valable pour adhérer au parti choisit, mais il faut aussi donner une subvention soit par chèque soit par carte bleue directement sur le site du parti.

On peut aussi devenir parrainer afin de faire découvrir un parti à un ou plusieurs ami(s) et pour donner des informations relatives au mouvement, c'est à dire les débats, les propositions, les évènements, etc. . On peut aussi tout simplement faire un don, après avoir rempli deux formulaires, un pour nos informations, l'autre pour donner toujours par carte bancaire ou chèque. Enfin on peut aussi participer à la campagne car à notre époque, les campagnes électorales ne se font plus essentiellement sur les estrades mais aussi par l'intermédiaire d'Internet. Les affiches ne se collent plus que sur les panneaux mais aussi sur les sites web, de plus les discussions ne se mènent plus seulement dans les cafés mais aussi sur les blogs et forums.

Les partis dans lesquels on s’inscrit nous informent par l’intermédiaire de chaînes de mails des « newsletter » de dernières minutes, comme des futures déclarations ou réactions face à différents propos, ou des informations importantes de la journée comme après un rassemblement dans lequel le dirigeant du parti politique adhéré a pris la parole. De plus on reçoit aussi les dernières intentions du candidat qui nous intéresse.

Nous avons dans le cadre de notre TPE, posé une série de questions à deux maires, un socialiste (celui de Pantin dans le 93) et un de l’UMP.

Les questions étaient les suivantes : -Vous servez-vous d’Internet pour soigner votre image de marque et pour être plus proches des citoyens ?
-Que pensez-vous de l’utilisation d’Internet dans la politique ?
-Quel avenir donnez-vous à Internet dans la politique ?
- Pouvez-vous nous présenter votre mandat électif.


Question 1 : « L’utilisation d’un site Internet est devenue un outil capital dans la communication politique d’un maire. Internet est un moyen dynamique pour l’information des habitants d’une ville. Il est d’ailleurs le premier contact du public qui veut se renseigner sur les activités d’une ville. Le site est donc un moyen efficace de promotion d’abord de la ville.
En outre la plupart des sites des villes sont interactifs. Ils permettent ainsi aux habitants d’une ville de saisir le maire ou son équipe sur différents points notamment il permet de signaler les problèmes rencontrés par les administrés, nuisances sonores, déchets sauvages, problèmes de circulation, demandes d’explications sur des formalités administratives.
Pour le maire enfin le site Internet de la ville est aussi un moyen de favoriser les contacts de proximité et de rapprocher le maire des citoyens. »

Question 2 : « Internet prend de plus en plus de place dans la communication politique des élus ou des responsables politiques notamment grâce à l’utilisation des blogs politiques qui permettent aux hommes politiques de donner leurs sentiments ou leurs réactions sur des problèmes politiques majeurs aussi bien que sur des affaires plus particulières. Le site est là aussi un moyen interactif qui rapproche l’élu de ses administrés. »

Question 3 : « Internet va prendre une place majeure dans l’avenir car il va permettre d’explorer d’autres pistes. Il ouvrira aussi des perspectives nouvelles en terme de communication politique dans le cadre du rapprochement de l’élu et de son électorat. !la politique sera donc très liés à de nouvelles perspectives en matière de communication informelle des élus grâce à la rapidité de réaction qui permettra aux élus de réagir rapidement en temps réel face à tous les types d’évènements. »

Question 4 : « J’ai été conseiller Municipal de Pantin de 1989 à 1995 puis Maire Adjoint aux Finances de Pantin de 1995 à 2001 en même temps que député de la Seine Saint-Denis de 1998 à 2002. Depuis mars 1998 je suis Conseiller général de Seine Saint-Denis (canton de Pantin Ouest, réélu au 1er tour avec 52,3% des voix en mars 2004), enfin depuis 2001 je suis le Maire de Pantin. »

  Le site de la ville de Pantin est accessible ici

  Nous remercions Mr Kern d'avoir bien voulu répondre à nos questions.

Aujourd’hui, un Français sur deux bénéficie d’un accès à Internet. Ainsi, de
nombreux internautes n’hésitent plus à apporter leur soutien aux hommes
politiques. Ils les défendent sur Internet par diverses formes. Ce recours
sur Internet est un véritable atout pour ces individus militants car
Internet permet d’être entendu par un plus grand nombre de personnes.

Tout d’abord les premiers sites de soutien sont évidemment des sites
officiels des différents mouvements politiques : droite ou gauche… Ils
glorifient leurs actions et leurs idées en essayant de convaincre un grand
nombre d’internautes afin d’élire leur représentant.

Il existe également des forums pour débattre entre militants/opposants, mais
ce type de moyen est très souvent critiqué, car au soutien des connectés,
s’affrontent les opposants et ces « débats » dérivent souvent en insultes et
menaces, les internautes se croyant protégés par l’anonymat que leur procure
Internet.
Dès lors, si ces forums nous permettent de nous exprimer librement, en ce
qui concerne la vie politique, les réponses péjoratives sont généralement
plus nombreuses que celles qui cherchent à les défendre.

Le site soutenant Ségolène Royal (la gagnante des élections du PS) :
Segosphere est plus innovant : il permet aux internautes de, via leur
webcam,  de diffuser leur spot d’une minute pour apporter leurs
encouragements à Ségolène Royal.

  Voici ici une vidéo publiée par un des ses membres

Témoignage soutien Ségolène Royal
envoyé par yann2006

Enfin, nous remarquons que les formes de soutien sont diverses et complètes.
De plus, certains internautes n’hésitent pas à innover, on observe donc une
proximité grâce à Internet entre les politiques et les internautes.

Le site officiel de Jean-Pïerre Chevènement est désormais en ligne. Le site (un blog amélioré) est finement réalisé et plutôt bien outillé en matière de net-campagne.

Le module "Faire campagne sur le Net" en particulier s'avère très complet.

Alors que l'on pouvait s'attendre à ne trouver que 3 ou 4 bannières téléchargeables, le module propose en réalité des instructions très complètes pour optimiser la syndication, inciter à récupérer les vidéos du candidat, dument déposées chez DailyMotion, et propose une URL spéciale pour suivre la campagne sur mobile. On y fournit même les indications nécessaires à la création d'un blog de soutien.

Une fausse note cependant : le système des dons en ligne pour soutenir le candidat est une bonne idée, mais l'utilisation du système Paypal pour ce faire est explicitement interdit par la Commission Nationale des Comptes de Campagne, comme nous l'avait récemment indiqué son président.

Il est décidemment vraiment temps de revoir le Code électoral de fond en comble.

[i]Qu'est ce que le fait de vous exprimer via un blog vous apporte en tant qu'homme politique ?[/i]

[b]DSK[/b] : L'avantage de mon blog, c'est qu'on peut [b]m'y interpeller directement[/b]. Cela fait une grande différence par rapport aux médias traditionnels, qui ne sont pas véritablement interactifs. De nombreux internautes réagissent à mes articles sur mon blog : leur avis est souvent décapant (et très rarement censuré!). Lorsqu'on est homme politique, il est crucial d'être disponible, à l'écoute des Français. Via mon site, je peux recueillir critiques, conseils et encouragements 24 heures sur 24.

[img]http://permanent.nouvelobs.com/photos/20061005.OBS8911.jpg[/img]

[i]Un blog permet d'échanger, de débattre, de dialoguer et donc de faire évoluer ses réflexions. Quelle est votre vision de cet aspect d'un blog ?[/i]

[b]DSK[/b] : Il m'arrive de [b]tester des idées sur mon blog[/b], afin de les affiner et d'en faire des propositions politiques. Les lecteurs réguliers de mon blog ont ainsi pu voir ma position évoluer sur des sujets aussi divers que le mariage entre personnes de même sexe, la prévention des accidents du travail ou la politique de logement social en France. Les commentaires sont souvent de très bonne qualité sur mon blog, j'en profite!

[i]Les blogs politiques mais aussi de simples éditorialistes très engagés ont été l'une des innovations les plus remarquées de la netcampagne américaine. Pensez-vous que nous verrons une prolifération similaire pour les présidentielles françaises ?
[/i]
[b]DSK[/b] : C'est probable. [b]Le blog est un support logique pour une campagne[/b]. On peut y retracer ses déplacements, y publier ses discours et y organiser des chats voire des appels à contribution. La France suivra. L'originalité du mien, c'est d'avoir survécu aux campagnes électorales. Je me souviens qu'en mars 2004, MM. Copé et Santini avaient ouvert des blogs : ils ont aujourd'hui disparu... Pour moi, le blog n'est pas qu'un gadget de campagne dont on devrait se séparer immédiatement après une élection, j'espère y établir une relation de long terme, de confiance avec mes lecteurs, au delà des enjeux électoraux immédiats.

Internet sera très prochainement capable d'influencer le jeu politique en confrontant aux faits les déclarations des dirigeants, estime le directeur général de Google* Eric Schmidt. Les milieux politiques ne mesurent pas encore l'impact du monde en ligne, qui affectera aussi selon lui le résultat des élections. « La plupart des responsables politiques ne mesurent pas très bien aujourd'hui le phénomène d'internet », a-t-il ajouté. « C'est en partie une question d'âge. Ils découvrent souvent internet par leurs enfants ou leur entourage. » A l'image de la télévision, les hommes politiques devront s'adapter à ce nouveau média. «Internet a déjà joué un grand rôle dans le financement de la politique mais n'a pas encore affecté des élections. Il le fera, c'est certain», a poursuivi le PDG de Google.

Note : Google est l'entreprise leader mondiale des utilitaires Internet, elle possède les archives du WEB et joue un grand rôle dans l'organisation de ce média.

Ca bouge dans la politique en ligne. Le 23 décembre dernier, le ministre de l'Intérieur et président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, a accordé pour la première fois, un long entretien vidéo (un podcast vidéo) à un blogueur. Quelques semaines auparavant, ce sont près de 45 000 internautes qui avaient signé, en pleine crise des banlieues, la pétition de soutien au même Nicolas Sarkozy, lancée sur le site de l'UMP.

Un résultat spectaculaire pour une campagne de marketing politique en ligne qui n'aura pas vraiment vidé les caisses du parti politique. L'idée, originale, consistait, entre autres, à faire apparaître un lien publicitaire vers la pétition en question lorsque l'internaute tapait le mot « banlieue » dans Google. « L'achat de mots-clés sur Google Adwords qui redirigeaient les internautes vers le site de la pétition n'aura au coûté, au final, qu'à peine 40 000 euros, indique Arnaud Dassier, cofondateur de l'Enchanteur des nouveaux médias, l'agence de communication du parti politique. Accessoirement, 200 000 personnes sont venues visiter le site, dont 60 % étaient inconnues des bases de données de l'UMP. »

Après cette expérience, l'UMP va continuer à explorer, et à défricher, les nouveaux horizons de la communication politique. « Nous ne nous interdisons rien par principe. Car, en soi, une technologie n'est ni bonne ni mauvaise », explique Arnaud Dassier. C'est ainsi que le parti de droite, qui a été la première formation politique à recourir au vote en ligne pour ses élections internes, prépare pour février 2006 une nouvelle version de son site Internet.

Au programme un « centre d'action militante », vraisemblablement construit sur le modèle de ce qui se fait déjà aux Etats-Unis, où les sympathisants d'une formation politique fédèrent leurs énergies sur Internet avant de se retrouver dans la vie quotidienne. En France, quelques centaines d'internautes se sont déjà regroupés sur une plate-forme communautaire, Affinitiz.com, pour promouvoir une (encore officieuse) candidature à l'élection présidentielle de Nicolas Sarkozy.

Les stratèges de l'UMP ont, par ailleurs, imaginé des programmes de fidélisation et de parrainage destinés à récompenser les cyber-militants les plus méritants. Et, à l'horizon 2007, une Web TV diffusée notamment grâce à la téléphonie mobile de troisième génération. Egalement dans les cartons : un système d'alerte par SMS sur les passages dans les médias des principaux responsables du mouvement.

Il y a quelques mois, l'UMP avait mis en place une procédure directe d'adhésion en ligne. Celle-ci représenterait aujourd'hui près de 14 % des renouvellements de carte et des adhésions.

Pas d'adhésion en ligne à l'UDF

Dès le mois de janvier 2006, le Front national (qui travaille lui aussi à des projets de Web TV et de système d'alerte SMS) va emboîter le pas de l'UMP, en proposant à son tour une solution d'adhésion en ligne, indique Alain Vizier, directeur de la communication du parti d'extrême droite.

A l'UDF, pas question pour le moment d'adhésion en ligne. Un choix que Béatrice Pouyes, responsable du site Internet du parti centriste, justifie en affirmant que, a contrario des procédures d'adhésion traditionnelles, ce type de démarche ne permet pas, pour l'instant, d'obtenir un reçu fiscal pour déduire 66 % du montant de sa cotisation sur sa déclaration de revenus. Un désavantage financier que pourrait bientôt corriger la loi de finances 2006, actuellement en discussion au Parlement.

En revanche, et même si le projet ne date pas d'hier, une fédération Internet UDF devrait bientôt voir le jour. Elle devrait avoir des statuts identiques à ceux d'une fédération départementale physique. Quant à l'e-mail marketing, l'UDF confesse aussi quelques initiatives en la matière. Mais ses actions sont, en l'espèce, beaucoup plus discrètes. « Au lieu d'exploiter de très gros fichiers, nous préférons concentrer nos efforts sur des catégories socioprofessionnelles prédéfinies », tempère Béatrice Pouyes.

A gauche, le PS n'a pas répondu à nos questions sur le démarchage en ligne. Et, pour les Verts, il n'est absolument pas question de marketing politique. « Nous sommes contre la marchandisation de la planète et de l'être humain, explique Vincent Berville, responsable informatique du siège national des Verts. Et nous essayons d'appliquer cette éthique à nos activités Internet. »

Du côté du parti écologiste, comme ailleurs, la stratégie Web n'est en réalité que le reflet de la ligne politique de la formation.

Tiré de 01net.com

CONCLUSION.

Nous avons donc pu constater que l’Internet est au service de la politique d’aujourd’hui mais aussi au service des électeurs. Les politiciens font leur campagne sur leur Net et les électeurs s’informent bien mieux qu’avec les journaux des programmes et des idées des politiciens. De plus Internet permet une nouvelle relation entre l’aspirant élu et l’électeur au travers des mails ou différents forums, chose impossible avant ce nouveau « mariage » entre la politique et l’Internet. Bientôt, cela ira encore plus loin car la France va, peut-être, à l’instar de certains états américains, mettre en place le vote par Internet...